dimanche 27 novembre 2011

Un campus de rêve...

Il y a quelques jours, j'étais en train de parler avec des amis qui habitent en France à propos de mon campus, et je me suis dit que j'aimerais vraiment pouvoir leur montrer comme il était beau - surtout paré de ses plus belles couleurs d'automne. Je voulais absolument qu'il voient pourquoi j'aime tant Glendon, et les mots ne suffisaient tout simplement pas (Mais ils arrivent tout de même à résumer l'essentiel - voir mon deuxième article publié "Pourquoi Glendon?"). Je me suis donc promis de passer du temps à déambuler entre les arbres, parmi les feuilles dorées et les écureuils apprivoisés pour prendre quelques photos, et partager ce que de simples mots n'arriveraient pas à décrire. J'ai pris quelques heures pour jouer à la photographe; voici quelques uns de mes résultats préférés.


Un des plus beaux arbres sur le campus. (Bon ok je l'avoue, cette photo n'est pas la mienne. Elle a été prise par un membre du groupe de Glendon Campus, York University sur Flickr - JessicaEmPerkins. Nous avons une page entière sur Flickr dédiée aux photos du campus de Glendon, vous pouvez la voir ICI.)

Le manoir de la famille Wood - Retour dans le temps.


On peut dire que l'autume réussit très bien à notre cher campus, non?


Le manoir, encore. Mon cours de psychologie prend place au coeur du campus de Glendon.


La vue du Jardin des Roses de Mme Wood.


Le "Quad" - L'endroit parfait pour une sièste, un après-midi (d'été, bien sûr)


Derrière Glendon, les plus beaux escaliers.

samedi 19 novembre 2011

Baby steps. (ou, petit à petit, l'oiseau fait son nid)

Je viens de revenir d’un bon trois quarts d’heure de jogging – voici ce qui résume à peu près ma situation;




 

Peu importe de quoi j’ai l’air, cela m’a fait le plus grand bien. Ces derniers jours, je me sentais stressée, débordée, à plat, démoralisée, tout ce que vous voulez. Je commençais à questionner mes choix, avais-je bien choisi mes cours, qu’allais-je faire de ma vie, toutes les questions existentielles auxquelles vous pourriez bien penser. Bref, je me sentais dépassée, j’avais perdu espoir.Le fait de faire du sport (et de maintenir ce blog, bien sûr) m’aide à remettre les choses en perspective. Courir m’aide à m’éloigner du monde et me force à réfléchir, à voir les choses en face, chose que j’éviterai d’habitude en me noyant dans la routine des tâches quotidiennes.  Je suis revenue de ma course en me sentant calme et reposée. Peu importe le fait que j’aie une dissertation à remettre que je n’ai pas encore commencée, que j’ai pris du retard dans tous mes cours, que je ne sois plus sûre de ce que je veux faire plus tard…


En résumé, ma vie –et mes pensées- sont un peu en désordre. Mais vous savez quoi? Ça ne me dérange pas plus que ça. Il faut que j’accepte le fait que je ne pourrais pas réussir dès la première fois dans tout ce que j’entreprends . Je suis tellement habituée à ce que tout me vienne naturellement, que j’ai oublié combien c’était difficile d’ESSAYER, de faire un effort pour réussir.
Une phrase que j’ai lue récemment, que j’aime beaucoup; “In three words i can sum up everything i've learned about life: it goes on -Robert frost. Alors, un 70% en psychologie, ce n’est pas la fin du monde – même si, pour un père d’origine Philippine, ça l’est...– de toute façon, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, puisque je n’ai pas ouvert mon livre une seule fois depuis le début des cours.

Ce n’est que maintenant, après avoir accepté de regarder les choses en face, que j’ai eu mon « wake-up call ». Il va falloir travailler, Francette. Pour tous ceux qui sont dans la même situation que moi; ce n’est que le début de l’année scolaire. Il y a encore beaucoup de temps pour se rattraper – l’essentiel; baby steps.

Petit à petit, prendre de bonnes habitudes. Répartir les travaux. S’organiser. Gérer son temps.  Ne pas attendre jusqu’à la dernière minute pour faire les choses! (un conseil de la part de la reine de la procrastination; un essai de philosophie de 10 pages, fait en trois heures le jour où il était à remettre…résultat? 83% - À NE PAS IMITER!  Bien que le résultat final fût satisfaisant, la crise cardiaque qui accompagna les 3 heures passées à l’ordinateur à taper frénétiquement n’en valent pas la peine!)

Bref, nous avons tous des hauts et des bas. Il est normal de se sentir au bord de la crise des nerfs de temps en temps. Le plus important, c’est de s’en remettre. Ce n’est pas la fin du monde. Surtout, gardez en tête POURQUOI vous faites ce que vous faites; votre motivation. La mienne, c’est d’aller en France et de vivre là-bas. À tout prix. Je sais qu’il faut que je fasse le nécessaire pour que ça se réalise. Alors, réfléchissez bien, qu’est-ce qui vous motive? Quand vous aurez trouvé, gardez-le bien en tête et pensez-y chaque fois que vous vous sentez prêts à abandonner.

Courez, chantez, dansez, défoulez-vous…et mettez-vous au travail. C’est ce que je compte faire.

mercredi 2 novembre 2011

"Back to basics"

Quelqu'un à qui je tiens beaucoup m'a montré cette vidéo tout récemment. Ça m'a fait repenser à mon enfance et à comment tout était si simple à ce moment-là...le seul souci qu'on avait était de se demander si on connaissait toutes nos tables de multiplications. Comment la vie a-t-elle pu tout d'un coup tant se compliquer?

Le problème avec nous, les êtres humains; nous oublions parfois le que le monde ne tourne pas autour de notre importante petite personne. Il est facile de se laisser emporter par ce que nous faisons, les tâches à accomplir dans la journée nous semblent immenses et impossibles. Une petite chose de travers, et c’est la fin du monde. On se plaint pour un oui ou pour un non. On oublie souvent que pendant ce temps, plusieurs personnes souffrent bien plus que nous, tout simplement pour obtenir de l’eau potable et de quoi survivre. Lorsqu’on se rend compte de la chance qu’on a – pour peu qu’on s’en rende vraiment compte – on se demande de quel droit nous osons nous plaindre. C’est parfois ce qu’il nous faut, un petit rappel à l’humilité. Il nous faut parfois se dire que nous vivons aujourd’hui et qu’un jour nous ne vivrons plus. Cette vidéo est un rappel d’apprécier tout ce que nous avons. De réfléchir à deux fois avant de se plaindre ou de dire que la vie est injuste. Ceci est un rappel qu’il faut de temps en temps arrêter de penser pendant quelques minutes, et redevenir cet enfant naïf qui regardait Pocahontas avec de grands yeux admiratifs.