samedi 19 novembre 2011

Baby steps. (ou, petit à petit, l'oiseau fait son nid)

Je viens de revenir d’un bon trois quarts d’heure de jogging – voici ce qui résume à peu près ma situation;




 

Peu importe de quoi j’ai l’air, cela m’a fait le plus grand bien. Ces derniers jours, je me sentais stressée, débordée, à plat, démoralisée, tout ce que vous voulez. Je commençais à questionner mes choix, avais-je bien choisi mes cours, qu’allais-je faire de ma vie, toutes les questions existentielles auxquelles vous pourriez bien penser. Bref, je me sentais dépassée, j’avais perdu espoir.Le fait de faire du sport (et de maintenir ce blog, bien sûr) m’aide à remettre les choses en perspective. Courir m’aide à m’éloigner du monde et me force à réfléchir, à voir les choses en face, chose que j’éviterai d’habitude en me noyant dans la routine des tâches quotidiennes.  Je suis revenue de ma course en me sentant calme et reposée. Peu importe le fait que j’aie une dissertation à remettre que je n’ai pas encore commencée, que j’ai pris du retard dans tous mes cours, que je ne sois plus sûre de ce que je veux faire plus tard…


En résumé, ma vie –et mes pensées- sont un peu en désordre. Mais vous savez quoi? Ça ne me dérange pas plus que ça. Il faut que j’accepte le fait que je ne pourrais pas réussir dès la première fois dans tout ce que j’entreprends . Je suis tellement habituée à ce que tout me vienne naturellement, que j’ai oublié combien c’était difficile d’ESSAYER, de faire un effort pour réussir.
Une phrase que j’ai lue récemment, que j’aime beaucoup; “In three words i can sum up everything i've learned about life: it goes on -Robert frost. Alors, un 70% en psychologie, ce n’est pas la fin du monde – même si, pour un père d’origine Philippine, ça l’est...– de toute façon, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, puisque je n’ai pas ouvert mon livre une seule fois depuis le début des cours.

Ce n’est que maintenant, après avoir accepté de regarder les choses en face, que j’ai eu mon « wake-up call ». Il va falloir travailler, Francette. Pour tous ceux qui sont dans la même situation que moi; ce n’est que le début de l’année scolaire. Il y a encore beaucoup de temps pour se rattraper – l’essentiel; baby steps.

Petit à petit, prendre de bonnes habitudes. Répartir les travaux. S’organiser. Gérer son temps.  Ne pas attendre jusqu’à la dernière minute pour faire les choses! (un conseil de la part de la reine de la procrastination; un essai de philosophie de 10 pages, fait en trois heures le jour où il était à remettre…résultat? 83% - À NE PAS IMITER!  Bien que le résultat final fût satisfaisant, la crise cardiaque qui accompagna les 3 heures passées à l’ordinateur à taper frénétiquement n’en valent pas la peine!)

Bref, nous avons tous des hauts et des bas. Il est normal de se sentir au bord de la crise des nerfs de temps en temps. Le plus important, c’est de s’en remettre. Ce n’est pas la fin du monde. Surtout, gardez en tête POURQUOI vous faites ce que vous faites; votre motivation. La mienne, c’est d’aller en France et de vivre là-bas. À tout prix. Je sais qu’il faut que je fasse le nécessaire pour que ça se réalise. Alors, réfléchissez bien, qu’est-ce qui vous motive? Quand vous aurez trouvé, gardez-le bien en tête et pensez-y chaque fois que vous vous sentez prêts à abandonner.

Courez, chantez, dansez, défoulez-vous…et mettez-vous au travail. C’est ce que je compte faire.

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